Les poèmes de Gilles
Article mis en ligne le 20 juillet 2011

par Jean-Louis



En ce mois de Juillet
Vélos droits vélos couchés
Dans le Lot et Garonne
Il y a eu confluence
Jusqu’à quarante personnes
Consacrent dix jours de vacances
Venus de Toulouse Brive Nantes
Pour une randonnée militante
Et même quelques tandems
Puisque tous on les aime
Piqués par l’Aiguillon
D’une excellente organisation
Ils sont prêts à randonner
Et camper dans toute la vallée
Sur cinq cent quarante kilomètres
Où le Lot est maître
De cette vélo route
Ils en rêvaient sans doute
Pour cette réunion
Point de compétition
Ils vont à Cahors
Tous en chœur
Même s’il pleut à Vers
Rien ne les renverse
A Capdenac-Gare
Nul ne s’égare
Pour monter à Espalion
Pédalent comme des lions
A nouveau tracts affiches à Mende
Rencontres d’élus appuient leur demande
Pour l’arrivée au Bleymard
Il n’y a pas de flémard
Je vous salue Mairies
Qui nous ont accueillis
Nous apportant réconfort
Après tous ces efforts
Grâce à mon rétroviseur
De l’arrivée de véhicules à moteur
J’avertis par trois pouêt-pouêts
Pour peu j’en deviendrais poète
Tous ces cyclo-randonneurs
Se hissent au rang d’honneur
Ils ont porté bien haut
Notre banderole de cinq mètres
1300 indique l’altimètre
Aux sources du Lot
Bravo au doyen de 75 ans
Au cadet de 12 printemps
A la benjamine dans sa chariote
Elle est notre mascotte
Je ne peux penser
Que ce tour m’allait
J’y aurais préféré
Des routes mieux balisées
Et plus sécurisées
Traversés par la vallée du Lot
Où nous avons usé nos culottes
A vous départements
Aux paysages charmants
Nous mettons en vous l’espoir
De voir le tourisme itinérant
A vélo promouvoir.


Avec Julien ça varie
Tous les jours enjoué
Mais parfois fâché
Toujours pour le vélo
Il mouille le maillot
Très bon organisateur
Et fin négociateur
Dans la vallée du Lot
Il use ses culottes
Sans relâche il nous concocte
Un programme on the rock
Infatigable devant l’ordinateur
Et dans le rôle d’orateur
Il fait pour la petite reine
Le plus gros de la peine
Toujours il nous motive
Une vraie locomotive
A Julien Savary
Nous disons grand merci.


A Gérard Michel Nicole
Qui déploient nos banderoles
A la devanture des mairies
De tout le grand Quercy
Merci aux Sicard
Et merci à Gérard
Si car ils n’étaient pas là
Car s’ils n’étaient pas là
Nous serions dans l’embarras
En toutes circonstances
Ils nous portent assistance
Nous soulagent de nos fardeaux
Et réduisent ainsi nos maux
Avec un fourgon grand
Comme six cars
Et le cœur tout autant
Avec le café de Gérard
Qui nous apportent réconfort
Et nous dope pour nos efforts
Ah ce Gérard Roou
Il pense vraiment à tout
Toujours dans nos roues
Pour parer mauvais coup
Merci précieux amis
Que l’avenir vous sourit.


A Jean-Louis
Je veux dire merci
D’avoir pour notre rando
Fait du bon boulot
Virtuose du clavier
D’une symphonie d’octets
Il a fait naître
Sur l’Internet
Un très joli site
Qui recevra nombreuses visites
Bien qu’à Savary
Il dise ça suffit
Il travaille sans relâche
Pour peaufiner sa tâche
Quand il ronfle sous la tente
Moi je suis dans l’attente
De voir paraître l’organigramme
De quelques fabuleux programmes
En écho d’autres ronflent aussi
Il s’agit je l’ai compris
Du grand réseau
Des amis de Charpenteau.

Poème bête et méchant :

Dans ma voiture de sport
Je suis un vrai cador
J’appuie sur le champignon
Je conduis comme un champion
Je roule à plus de deux cent
Les cheveux dans le vent
Je percute une mémère
Et l’envoie au cimetière
Vingt ans qu’elle y pleurait sa mère
Ne sera plus nécessaire
Pour faire ses prières
De traverser cette route meurtrière
Je lui ai rendu service
Abrégeant son supplice
Oui c’est moi le plus fort
Dans ma voiture de sport.


Billet d’HUMMER :

Dans mon énorme quatre-quatre
Qui franchit les Carpates
Je fonce dans la brume
Au volant de mon enclume
J’écrase les morpions
Fruit des allocations
Je rends service à la nation
Contre la surpopulation
Je brûle du pétrole
Je me moque du peak-oil
Je transforme les bagnoles
En petit tas de tôle
Dans mon mini camion
Je suis le roi des …
Trois points de suspension.

Gilles ROULAND


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